i want you to rock me ∞ ZERRIE BABE.

Comme tous les matins, je me levais tôt. Alors que, comme d’habitude, j’aurais préféré rester dormir près de lui, le voir se réveiller et contempler son visage. Mais je n’y arrivais pas. Souvent, dès que je le regarde, je pense à ce qu’il m’a avoué il y a peu près cinq mois. Depuis, je l’imagine sans arrêt avec Louis, entrain de… Bref, je me fais du mal et j’ai vraiment beaucoup de mal à oublier. Pourtant, je l’aime, aussi fort qu’au début… C’est pour ça que je suis resté. J’essaie en vain de réagir comme avant, rester proche de lui… Mais quelque chose m’en empêche… Alors je souris pour cacher ma douleur et lui parle à peu près comme avant. Je ne sais pas s’il s’en est rendu compte ou non, nous ne parlons jamais de ça. Sans compter que nos contacts physiques sont vraiment limités, par ma faute. Je vois bien ses efforts, tout ce qu’il fait pour arranger les choses. Ca me touche, me fait plaisir, de voir qu’il essaie. Mais est-ce qu’un jour, j’oublierais cette douleur ? Que je pourrais lui faire à nouveau confiance ? Je cesserais d’avoir peur en le voyant sortir et le sachant en compagnie de Louis ? Je ne sais pas. Notre avenir me fait peur. Lâchant un long soupir, je donnai à manger à Hatchie qui lui, était déjà debout et gambadais dans la maison.

En allant dans la salle de bain, mes yeux se posèrent sur Lui. J’avais mal au cœur, mais tellement envie de le serrer contre moi… Mes yeux se baissaient et je partis dans la salle de bain. Je retirai mon pyjama et alla dans la douche. Plonger dans mes pensées, je laissais couler l’eau chaude sur mon corps.

Cela dure depuis six mois déjà. Six mois que, tous les matins dès qu'elle est réveillée, elle quitte le lit pour ne pas rester auprès de moi. Qu'elle s'occupe du chien, puis qu'elle aille prendre sa douche. Et c'est dur, vous savez, quand la personne que l'on aime le plus soit si distance avec nous. Je sais que j'ai fais une énorme bêtise, et je m'en veux terriblement. C'est d'ailleurs pour ça que, dès le lendemain de la soirée, je lui ai tout raconté. Parce que je me sentais coupable, parce que je n'arrivais pas à me rendre compte que j'avais pu tromper l'amour de ma vie avec un garçon, avec Louis surtout. Louis, pour qui je n'avais jamais eus de sentiments. Certes, il est adorable, attachant, mais ça ne dépasse pas l'amitié ! Et lui aussi s'en rends compte, nous avons promis entre nous de ne jamais en parler aux gars, mais je ne pouvais pas cacher ça à Perrie. Et depuis, tout va de travers. Elle est restée avec moi, nous vivons toujours dans notre appartement, mais les choses ne sont plus comme avant.. Elle me manque affreusement. Nos contacts sont vraiment limités, elle me fait des faux-sourires, un petit bisou sur les lèvres puis c'est tout, un autre le soir avant de dormir, un léger câlin mais rien de sexuel, rien du tout. Depuis six mois, nous n'avons pas fait l'amour. Nous ne nous sommes pas vraiment embrassés. Nous agissons comme un couple devant les autres, mais à la maison c'est tout autre chose. Elle m'en veut, je le vois dans son regard. Elle va mal, et ça ne fais que de me sentir encore plus coupable.

J'ai beau tout essayer, lui offrir des fleurs, des chocolats, préparer des dîners aux chandelles, lui faire plaisir en lui offrant des cadeaux, à être aux petits soins pour elle, rien ne marche. Elle m'en veut toujours autant, et moi je suis perdu. Je ne sais plus quoi faire, comment faire pour que tout redevienne comme avant, pour que nous soyons heureux et qu'on s'aime. Et ce matin là, encore, elle s'est levée tôt. J'étais réveillé moi aussi, mais je ne voulais pas me lever pour profiter encore de cette seule présence proche qu'elle m'accorde, celle de dormir ensembles. Je la regarde partir et aller s'occuper du chien, puis revenir. Là alors, je ferme les yeux, feignant de dormir avant d'entendre la porte de la salle de bain se fermer. Et c'est uniquement à ce moment que j'ouvre à nouveau les yeux et me redresse, regardant avec nostalgie les photos de nous prises durant les six premiers mois de notre relation. Quand tout allait encore bien. Ce qu'elle peut me manquer..

Pendant que je laissais tranquillement l’eau ruisselé sur mon corps nue, mes pensées, elles, partaient dans tous les sens et je ne savais plus où donner de la tête. Je ne savais plus quoi faire. A quoi bon continuer notre histoire si elle continue ainsi ? On se fait encore plus de mal que si nous étions séparés… Mais je sais, je sais que je n’arriverais pas à être loin de lui pour de bon, me dire que tous nos bons moment seront finit et qu’il n’y en aura plus d’autres, alors que là, j’ai l’espoir qu’un jour tout ça s’arrange… Je fais autant d’effort que possible, même s’il ne le remarque pas et voit juste ma distance. Mais cette douleur est permanente et je n’en peu plut… Rien que de savoir que dans à peine quelques jours, il reverrait Louis, ça me tue à petit feu et la peur resurgit. Certes, Zayn m’a bien dit qu’il ne ressentait rien pour lui et que c’était une erreur mais… S’il la fait une fois et qu’il sait que je l’ai pardonné, celui-ci peut très bien recommencer… Mais il n’est pas comme ça, enfin c’est ce qu’il me disait, jusqu’au jour où… J’en ai marre de me faire du mal, de me torturer l’esprit. Il est grand temps de mettre les choses au clair, voir si notre relation a de l’avenir ou non. J’ai peur, je stress… Soupirant longuement, je sortis de la douche et me sécha. Je me regardais dans le miroir et soupira une fois de plus. Je me trouvais moche, enfin, pour moi, ça a toujours été le cas et là c’était encore pire. Puis les remarques des fans voir groupies de Zayn ne faisait qu’accentuer mon mal être. Parfois, je me demande qu’est ce qui l’a attiré chez, ce qui l’attire encore et surtout, pourquoi moi et pas une autre ? Il pourrait avoir qui il veut, des filles dans tous les coins, voir des garçons même… Je me sécha et brossa les cheveux. Je me séchai et brossa les cheveux. Ouvrant doucement la porte pour voir s’il dormait encore, je l’observais un peu plus qu’il ne fallait. Je marchais doucement, pour ne pas le réveiller puis surtout parce que j’étais simplement vêtu d'une petite serviette blanche et que je ne voulais pas forcement qu’il me regarde. J’ouvrais rapidement mon tiroir et enfila mes sous-vêtement. En général, je prenais toujours mes vêtements avec moi pour éviter d’avoir ce genre de problème, mais j’avais oublié. Puis il avait bien occuper par des photos! Des photos, mais de qui d'ailleurs ? Mon côté jalouse refaisait surface... Je finissais d’enfiler mon débardeur et ferma les boutons de mon short en jean avant de fermer bien fort le tiroir afin qu’il fasse pas mal de bruit pour qu'il me porte attention...

J'entendais l'eau de la douche qui coulait, et je restais à regarder nos photos. Celle de nos baiser, nos câlins prise par les garçons, nos moments à la fête foraine.. Elle me manquait vraiment. J'entendis l'eau se couper et alors, je redressais un peu la tête. Perrie n'était pas encore sortie, pourtant je pouvais deviner aisément ce qu'elle faisait. Avant, nous prenions nos douches ensembles, et je la regardais toujours aller vers le miroir pour se regarder, où au besoin se démaquiller, remaquiller. Avant, je me mettais derrière elle et me regardais aussi dans la glace, posant une main sur sa hanche tout en arrangeant ma coiffure de l'autre. Avant nous étions proches, nous étions bien, nous nous aimions.. Enfin, qui dit que nous ne nous aimons plus ? C'est faux, je l'aime, je l'aime toujours, encore plus chaque jours et je l'aimerais tout le temps. J'ai peur. La porte de la salle de bain s'ouvre et je me remet donc à regarder à nouveau les photos, les faisant défiler sur mon Iphone, mon dossier spécial 'Zerrie'. Notre dossier, notre histoire d'amour. Les photos datent toutes d'il y a six mois ou plus, parce que depuis mon erreur, nous n'en avons pris aucunes. Bien sûr, il y a celles des photographes, du management.. Mais ce n'est qu'une façade. Ce dont j'ai besoin, ce sont de vraies photos. Des photos de nous, entrain de nous embrasser, de nous aimer. Bizarrement, Perrie n'a pas pris ses vêtements. Depuis six mois, elle ne va jamais se doucher sans, sans doute ne veut-elle pas que je regarde son corps.. Je soupire, je range mon portable en me mordillant la lèvre, ne pouvant m'empêcher de regarder son corps que j'aime tant, ses courbes parfaites, ses cheveux désormais roses mais une couleur qui lui va tellement bien.. Elle est magnifique et elle le sera toujours à mes yeux, peu importe ce que disent mes 'fans'. Elle referme son tiroir un peu brutalement, voulant peut-être attirer mon attention. Mais je la regarde, si elle était tournée vers moi elle le saurait.

J'ai besoin d'aller prendre une douche, d'aller raser ma barbe de trois jours, de retirer ce boxer qui me sert de pyjama afin de m'habiller, mais je ne veux pas bouger. Mes yeux restent fixés sur cette chevelure rosée qu'est celle de ma petite amie, et mon cœur bat un rythme plus irrégulier et rapide que la normale. Pourquoi je stresse ? Pourquoi j'ai peur qu'elle me dise ne plus vouloir de moi ? Je me mordille la lèvre et passe nerveusement une main dans mes cheveux tout en faisant un effort surhumain pour me lever. Mes jambes tremblent un peu, j'ai la boule au ventre, les yeux humides. Je vois son regard sur moi et j'ai peur. Lentement, j'avance vers elle, les mains un peu moites. J'ai peur qu'elle me repousse si je l'embrasse. Pourtant j'ose, je dépose un timide baiser sur ses lèvres avant de la regarder, reculant un peu pour ne pas la gêner. J'inspire, je cherche mes mots, la voix un peu tremblante. Pourtant je me calme.

« Bonjour mon amour.. Tu.. T'as bien dormis.. ? »

Mes yeux se baladait sur lui, son visage, ses cheveux, son corps… Tout ce que j’aimais et que j’aime encore aujourd’hui sont là. Sa barbe de quelques jours ne me repoussait pas. Non loin de là, ça lui donnait un petit côté craquant. Ce qui me repoussait était ses images que j’avais sans cesse en tête. Ses images qui me faisant plus de mal qu’autre chose mais que je ne pouvais ignorer et balayer du revers de la main. Je le voyais au lit, en compagnie de son grand ami, Louis. Pas la peine de justifier ce qu’ils s’amusaient à faire dans se soit disant lit j’imagine. J’étais bien décider à mettre les choses aux clairs, à avancer ou mettre un terme à notre histoire… Enfin, j’étais super décidée avant que mes yeux ne croisent les sien et que je ne vois toute cette peine au fond de son regard… Une boule forma dans ma gorge et mes mains devinrent moites. Il ne fallait pas que je me dégonfle, puis, discuter ne voulait pas forcément dire que ça allait être la fin, si ?.. Pendant que je me perdais un peu plus dans mes pensées, il c’était approcher de moi et avait déposé ses lèvres douces et sucrés sur les miennes. Mon cœur battait maintenant la chamade et je n’étais plus capable de me souvenir de mon propre prénom. Je ne pensais qu’a lui, à notre amour et le délicieux baiser que nos lèvres produisaient. Mais chaque chose ont une fin, même les meilleurs, et c’est avec une grande tristesse que je le regardait reculer. Mais Perrie voyons, ressaisit toi ! Tu devais discuter avec lui et non fondre sous son regard de braise dont tu ne pouvais te décrocher, sa peau mate qui te rend dingue, ses cheveux noirs de jais en bataille que tu aimais tant décoiffer et caresser, bref, te ressaisir ! Zayn me demanda ensuite si j’avais bien dormit et je distinguais avec une peine immense les quelques tremblements dans sa voix. Lui aussi souffrait et ça me fendait encore plus le cœur. Mais si tu savais Zayn, non je n’arrive plus à bien dormir, je te vois sans cesse dans les bras de d’autres personnes que moi dans ce que je peux bien appeler mes cauchemars, ça fait six bon mois que non, je dors mal. Mais je ne veux pas t’inquiéter encore plus et augmenter ton mal être. A quoi cela pourrait bien me servir à part me faire à moi aussi du mal ? C’est pour ça que je préférais lui mentir, pour son bien.

« Bonjour Zayn je… Oui et toi ?... »

Zayn. Lui avait au moins prit la peine de m’appeler ‘mon amour’, mais moi je disais juste son prénom. Comme si c’était juste un simple ami, voir même une connaissance… Je m’en voulais déjà et j’espère qu’il n’allait pas porter grande importance à se détails… Ma respiration s’accélérait et je n’osais croiser son regard, ayant surement peur d’y lire de la douleur ou de la tristesse. Je m’installai sur le lit, les yeux fixant le sol de notre chambre. Je tapotais doucement la place à coter de moi et le regardais tristement. Je savais qu’au fond, il se doutait ce qui allait se passer et de quoi nous allions discuter… La peur qui était au creux de mon ventre ne faisait que s’accentuer et je savais qui si je croisais ses yeux, se serait encore bien pire. Je pris une grande respiration avant de commencer à parler. Je sentais déjà les larmes monter et s’échapper de mes yeux.

« N-Ne me coupe pas… Donc… Comme tu l’as remarqué, rien ne vas plus Zayn et nos efforts ne change rien… Je ne sais plus quoi faire, j’ai toujours mal, j’ai toujours peur que tu ailles voir ailleurs même si tu m’as donné ta parole que tu ne recommenceras plus… Mais c’est comme ça et je n’arrive pas à penser autrement… De plus, tu pars bientôt en tournée et tu seras nuits et jours près de lui e-et… J’ai encore plus peur… Il est temps qu’on réagisse… Qu’on prenne une décision… »

Zayn. Je l'avais appelée 'mon amour' et elle m'avait appelé Zayn. Juste ça. C'était blessant, très blessant. Mes yeux fixèrent le sol tandis que je sentais les larmes monter et je ne cherchais plus à les repousser. Sa voix était hésitante, tremblante et je le sentais. Mon cœur se serrait et j'avais mal, tellement mal. C'était dur, de vivre avec la personne qu'on aime en sachant que celle ci vous en veux plus que tout. Soudainement, elle s'écarta de moi et elle s'assit sur le lit. Je n'osais pas la regarder, j'avais peur. J'avais les mains moites et je l'entendais tapoter sur le lit. Peut-être voulait-elle que je la rejoigne ? Mais je savais que les forces me manquaient, mes jambes tremblaient assez pour me le rappeler. Je mangeais moins qu'avant, et puis je savais que la période du ramadan ne tarderait pas, et je n'aurais sans doute pas assez de force pour l'affronter si je ne me nourrissais pas maintenant.. Mais l'envie m'avais quittée, je ne voulais plus. Pas sans elle, l'unique, l'élue de mon cœur. Je le savais, que c'était elle et pour toujours. Je ne la laisserais pas partir, ce serait beaucoup trop dur.

Elle se mit à parler et sa première phrase firent monter un peu plus les larmes dans mes yeux. Ça y est, ils étaient humides. Plus je l'écoutais et plus je me sentais partir. Non, je ne voulais pas avoir cette discussion, je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu'elle me quitte, qu'elle parte.. Oui, j'avais fais une terrible erreur mais j'espérais au fond de moi qu'elle m'avait un peu pardonner, qu'elle était sur ce chemin. Les larmes se mirent à rouler sur mes joues et je levais les yeux vers elle pour aussitôt les rebaisser. Non.. J'avais eus l'espoir, cet espoir qu'elle m'ait au moins pardonner ou du moins, qu'elle me refasse confiance mais visiblement non. Aie. Mon cœur se serrait encore plus et les larmes roulaient sur mes joues pour s'écraser au sol. Je ne voulais pas avoir cette conversation, je voulais qu'elle m'aime, comme avant. Que je puisse revenir en arrière. Bon sang ce que ça fait mal. Les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche, ils restaient bloqués et mes jambes tremblaient de plus en plus, comme mes mains. Pourtant elle attendait une réponse..

« N-non.. Perrie non.. J-je.. Je veux pas, je ne veux pas que tu partes, que tu me quittes.. Tu sais que je t'aime e-et.. Je t'en prie, ne me laisse pas.. Je.. J'ai fais une terrible erreur e-et.. J'ai tout essayer pour te prouver que tu pouvais me croire, me faire confiance à nouveau m-mais.. C'est pas finis, nous deux ce n'est pas finis, jamais.. Tu es la seule que j'aime.. Je sais que j'ai fais une erreur et tu sais que je ne recommencerai pas, je ne l'aime pas.. Je ne l'ai jamais aimé, je t'en supplie.. Je t'aime, je t'aime juste toi, crois le, tu n'as pas à douter de moi.. Il ne se passera plus jamais rien avec les autres, je ne me le pardonnerai pas.. »

Un vrai torrent de larmes à présent, qui s'échappait de mes yeux. Mes mains flottaient le long de mon corps, et je la fixais en pleurant. Ca devait être la première fois qu'elle me voyait pleurer véritablement, comme ce que je cache à chaque fois.. J'avais besoin d'elle, je ne voulais pas qu'elle me quitte. Je n'y survivrai pas. [/b]

Jamais je n’aurais pensé ou crus que l’on aurait pu en arriver là. Toutes personnes censé et saine d’esprit auraient réagi autrement. Comme par exemple, partir en apprenant que son petit ami l’a trompé avec un homme. Mais pas moi. Je suis resté. Bien sûr, sans avoir de contact physique et peu de parole échangé. C’était dur à vivre. Et ça l’est encore plus aujourd’hui. La peur de le perdre se fait de plus en plus présente et je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Enfin si, mais c’était tout bonnement impossible. J’aurais aimé qu’il ne boit pas ce soir-là, qu’il ne l’embrasse pas, qu’il ne couche pas avec lui. Que je sois la seule et unique dont il ait besoin. Mais on ne peut pas revenir en arrière et il faut avancer, poursuivre sa vie. La question maintenant est : Allons-nous poursuivre notre vie ensemble ? Je n’osais pas le regarder, sa tristesse ne ferait que me prouver que le moment est terriblement réel. Faisant en sorte de garder mes larmes, pour paraître forte, j’étais tout de même capable d’éclater a tout moment, a chacun de ses gestes, regards, paroles. Comment je vais faire pour vivre sans lui ? Et pas la peine de me répondre avec cette vieille phrase a deux balles. ‘Mais comme tu faisais avant de le connaître.’ C’est impossible. Jamais je ne pourrais vivre avec une autre personne que lui. C’est lui et lui seul. Personne n’est capable de le remplacer ou être encore mieux que lui.

Ma voie était tremblante et les larmes déferlaient sur mes joues sans que je m’en rende compte. Il mit un certain avant de me répondre et c’est pourquoi je le regardais. La scène qui se présentait devant moi me tordait le ventre et mes larmes ne firent que redoubler d’intensité. Je suis un monstre… Il avait l’air désemparé, aussi mal que moi. Comment j’ai pu douter de sa sincérité envers moi ?.. Quand je le vois dans cet état-là, je ne peux que me traiter d’idiote… En y repensant bien, c’était la première fois que je le voyais comme ça et ma culpabilité ne fit que s’accentuer d’avantage. J’avais tellement envie de le prendre dans mes bras, l’embrasser partout sur le visage, caresser son visage, essuyer ses larmes de douleur et de tristesse… Qu’est ce qui me retenait vraiment mise à part cette foutus fierté ? Peut-être cette peur de ressentir cette monstrueuse douleur et le sentiment d’avoir été remplacé et beaucoup moins aimer par la personne qui possède notre cœur ? Surement ça. Ses paroles me rassurait énormément et me réchauffait le cœur. Mais je restais là, devant lui, comme une parfaite petite idiote qui avait l’air perdu. Mes yeux se baissèrent pour regarder mes pieds, comme si c’était la chose a plus important sur terre. Mais j’avais trop peur de le regarder, voir son regard sur moi ne faisait que me stresser d’autant plus. Je me triturais les doigts en laissant couler mes larmes. Je voulais qu’il me prenne dans ses bras, m’embrasse et me dise qu’il m’aime. Pour le dernier point, il venait de le faire, c’est vrai, mais je veux qu’il le fasse comme avant… D’une voie tendre et sensuelle, au creux de l’oreille… Je passe surement pour une fille capricieuse en cet instant présent mais je donnerais tout ce que j’ai de plus précieux pour qu’il me le fasse. Puis sans que je sache trop comment, mes jambes se mirent droite et je me retrouvais debout devant lui, mon regard planter dans le sien et ma main sur sa joue. Le contact de nos peaux m’avait tellement manqué… C’était une chose qui m’étais indispensable et que je m’obligeais à éviter.

« Zayn… M-Mon amour… Je t’aime aussi, tellement, comme tu ne peux pas imaginer… Mais je besoin d’être sûr, certaine que tu ne le referas plus jamais, que je n’ai pas à m’inquiéter quand tu seras partie faire des courses ou en tourner… Je n’arriverais jamais à te laisser totalement… Ta présence mes vitales e-et je ne me vois plus sans toi… Mais je te promet d’être toujours là.. D’accord ?... Je t’aime, je t’aime, je t’aime… »


Je ne pouvais plus lui résister, je lui suis et lui sera toujours dévoué corps et âme. Mes yeux se fermèrent et je partis me réconforter dans ses bras. Sa chaleur et sa peau en contact avec la mienne m’était mon cœur dans un état affolant. Il battait la chamade comme jamais, j’ai même cru qu’il allait me sortir de la poitrine… Puis mon regard se posa sur ses délicieuses lèvres qui semblaient m’appeler. Me mettant doucement sur la pointe des pieds, je mettais fin à la frontière qui s’était construite entre lui et moi.

J'avais passé six mois à prouver à Perrie qu'elle pouvait me refaire confiance, m'aimer, que je ne lui ferai jamais ça. Mais visiblement ça n'avait servit à rien, comme elle me laissait l'entendre. Elle ne me faisait toujours pas confiance et pensait que je pourrais la tromper encore. Elle n'avait pas compris à quel point j'avais eu mal et comme je m'étais sentit mal après ça. Louis et moi avions fait une terrible erreur, et nous nous en voulions. Mais nos rapports ne sont qu'amicaux, il n'y a rien entre nous deux, et il n'y aura plus jamais rien d'autre. Il y a une petite gêne entre nous deux, c'est sûr mais bon, nous essayons de passer au dessus. Et puis Louis aime Harry, et j'aime Perrie. J'aimerais qu'elle vienne me serrer dans ses bras, qu'elle me rassure, qu'elle me dise m'aimer, qu'elle me caresse la joue. Que l'on fasse l'amour tendrement comme avant, que l'on s'embrasse en public, que ce soit comme avant. Mais le retour en arrière est impossible, nous devons avancer.. Mais je ne veux pas qu'on se quitte, je veux avancer, avec elle. Sans elle, je ne pourrais pas. Soudainement, elle apparut devant moi et je la regardais, les larmes roulant sur mes joues. Sa main se posa sur ma joue et je penchais un peu la tête pour mieux sentir se contact, celui dont j'avais tellement besoin. Qu'ets ce qu'elle m'avait manqué..

« Ma chérie, non.. Arrête de douter de moi, Perrie.. J'ai passer six mois à te prouver que tu pouvais me faire confiance, je ne te tromperai plus, arrête.. Tu peux me croire, je ne te ferai plus jamais de mal. Je t'aime, je t'aime plus que tout. Dis moi que l'on restera ensembles, comme avant parce que je t'aime, parce que j'ai besoin de toi, de ta présence, de ton amour, de toi tout entière.. »

Elle se mit contre moi en fermant les yeux et un léger sourire se forma sur mes lèvres tandis que les larmes arrêtaient de couler. Je la serrais tendrement dans mes bras et l'embrassais sur le front, mon cœur battant la chamade. J'étais heureux, elle était là, avec moi alors j'étais l'homme le plus heureux du monde. Je la vis regarder mes lèvres et la seconde d'après, elle m'embrassais. Un vrai baiser. Je prolongeai avec amour en posant mes mains sur sa taille, fermant les yeux. Je me sentais défaillir, j'étais heureux, j'avais besoin d'elle plus que tout. Et mes mains caressaient doucement sa taille tandis que je l'embrassais, je ne voulais pas quitter ses lèvres, plus jamais.[/b]